Le Conseil d’administration 2022-2023

Chaque année, les IPSO désignent leur Conseil d’administration, qui est composé d’au plus 13 personnes. L’organisation est actuellement présidée par Pierre Serré. 

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Les membres honoraires

Les IPSO comptent aussi dans leurs rangs trois membres honoraires, désignés en raison de leur contribution exceptionnelle à l’organisation et à la promotion de l’indépendance nationale :

IPSO,  CONSEIL D’ADMINISTRATION 2022-2023

COMITÉ EXÉCUTIF 

 

Pierre Serré, président des IPSO

Ph. D. en science politique en 1997, Pierre Serré est l’auteur du livre Deux poids, deux mesures. L’impact du vote des non-francophones au Québec (2002, VLB) qui a obtenu l’un des prix de la Présidence de l’Assemblée nationale pour l’un des quatre meilleurs livres de science politique de l’année. Ses champs d’expertise rassemblent des écrits sur les élections provinciales, fédérales et municipales, en lien avec le comportement électoral des groupes linguistiques, de même que des écrits sur la question linguistique et l’immigration. La diversité de ses analyses a permis de saisir les paramètres au sein desquels s’exprime la politique québécoise depuis les années soixante. Chercheur autonome, Pierre Serré prépare un livre sur l’impact de la tricherie au référendum de 1995. Il a reçu le Prix Rosaire Morin 2022 pour l’ensemble de son oeuvre.

 

Julie Guyot, vice-présidente des IPSO

Julie Guyot est professeure au Cégep Édouard-Montpetit et historienne. Doctorante à l'École des études irlandaises de l'Université Concordia, elle s'intéresse particulièrement aux parcours des peuples dépendants et aux mouvements d'émancipation lors des Révolutions atlantiques (XVIIIe-XIXe siècles). Ses recherches portent notamment sur l'état des rapports entre l’Empire britannique et certaines nations satellites, afin d’analyser les incidences de l'impérialisme britannique sur les enjeux démocratiques et nationalitaires à la suite de la Révolution américaine. Parmi ses publications, l'on compte: Les Insoumis de l’Empire. Le refus de la domination coloniale au Bas-Canada et en Irlande (1790-1840) (Septentrion, 2016). Parallèlement à sa vie professionnelle, elle milite au sein de la FNEEQ et à la Coalition pour l’Irlande / Les ami.es du Sinn Féin Québec. Enfin, depuis le début de la décennie 2020, son cheval de bataille est la défense de la liberté académique en enseignement supérieur.


France Giroux, secrétaire des IPSO

Ph. D. en philosophie de l’Université de Montréal, France Giroux est professeure retraitée du Collège Montmorency. Spécialisée en philosophie politique, elle a été membre de l’équipe de recherche dirigée par Louise-Marcil-Lacoste. La problématique de la thèse était axée sur les théories de l’égalité et les problèmes philosophiques de la condition féminine. En 2021, paraissait l’ouvrage suivant : France Giroux et André Mineau (dir.), Les populismes d’hier à aujourd’hui. Les ambiguïtés d’une parole attribuée au peuple, Montréal, Éditions JPD.

 

Ferid Chikhi, registraire des IPSO

Ferid Racim Chikhi est gestionnaire principal d’un organisme de soutien aux chercheurs d’emplois issus de l’immigration et des minorités « visibles ». Il est conférencier et formateur en intégration socioculturelle.  Il est licencié Ès Lettres et civilisations d’expression anglaise de l’Université d’Alger, détient un diplôme de second cycle universitaire en sciences de l’administration, est administrateur agréé et vit au Québec depuis 2001. En arrivant au Canada, il opte pour son installation au Québec comme terre d’accueil. Ses motivations sont en lien direct avec les libertés individuelles, la place du citoyen, sa sécurité et sa protection par les institutions, la langue française associée aux valeurs d’égalité du Québec.  Il participe activement au débat sur la laïcité comme membre fondateur d’AQNAL. Parmi ses publication, voir: « Pourquoi les musulmans ne parlent pas », Huffpost, juillet 24; « Emmurés dans le silence », dans Eric Cholet et Marc Saghi (dir.) L’Islam en débat : du 11 septembre à la guerre contre Daech, Paris, Le Courrier international, 4 novembre 2016; « Les intellectuels doivent se rendre visibles », ction nationale, juin 2020, no. Spécial Ipso 1995 – 2020 Soutenir le Combat. Il a représenté AQNAL aux commissions parlementaires sur le projet de loi 62, ainsi que sur le projet de Loi 21 (avril 2019). Il a prononcé une conférence au MLQ sur les écoles coraniques au Québec (2018).  Plusieurs de ses textes sont accessibles sur le site de Vigile.Québec.  Ils portent sur l’immigration, la laïcité, la conception d’énoncés clairs sur l’indépendance du Québec, la question de la convergence.

 

AUTRES MEMBRES DU CA

 

Gabriel Coulombe

Gabriel Coulombe est professeur de sciences économiques au Cégep Garneau depuis 2016. Il a également été chargé de cours et professionnel de recherche à l’Institut québécois des hautes études internationales ainsi qu’au Département de science politique de l’Université Laval. Il est titulaire d’une maîtrise en études internationales et d’un baccalauréat intégré en économie et politique de l’Université Laval. Ses séjours d’études au Venezuela, au Pérou, en Angleterre et au Brésil lui ont notamment permis d’acquérir une excellente connaissance de l’anglais, de l’espagnol et du portugais. Après ses études, Gabriel Coulombe est devenu boursier de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant à l'Assemblée nationale du Québec, attaché politique au cabinet de la Première ministre du Québec, puis attaché de presse du député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin. Il est régulièrement appelé à commenter l’actualité dans les médias, et travaille occasionnellement comme observateur électoral international pour l’Organisation des États américains (OÉA). Indépendantiste, progressiste, écologiste et nationaliste, il a été candidat sous la bannière du Parti Québécois dans la circonscription de Jean-Talon lors des élections générales québécoises de 2022. Il milite au sein du Regroupement pour le cégep français, un mouvement non partisan de solidarité syndicale qui œuvre à l’extension des clauses scolaires de la Charte de la langue française au niveau collégial. Gabriel Coulombe réside à Québec et est père de deux jeunes enfants.

 

Micheline Labelle

Ph. D. en anthropologie, Micheline Labelle est professeure émérite de sociologie à l’Université du Québec à Montréal. Elle a été co-directrice de la Chaire Concordia-UQAM en études ethniques (1993-1996 ; 2006-2008) et titulaire de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l’UQAM (2008 à 2014). Fondatrice de l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations (2003).  Elle a été membre du Conseil des relations interculturelles du Québec, du conseil d’administration de l’Association internationale des études québécoises et de la Commission sectorielle des Sciences naturelles, sociales et humaines de la Commission canadienne pour l'UNESCO. À la demande de l’UNESCO, elle a œuvré à l’élaboration du Plan d’action de la Coalition internationale des villes contre le racisme, ainsi qu’à celui de la Coalition canadienne. Parmi ses plus récentes publications : Racisme et antiracisme au Québec. Discours et déclinaisons; La communauté politique en question. Regards croisés sur l’immigration, la diversité et la citoyenneté ; Les nationalismes québécois face à la diversité ethnoculturelle. Première récipiendaire du Prix Thérèse Casgrain, CRSH (1989-1990). Lauréate du Prix Hommage – 40 ans de la Charte des droits et libertés de la personne. Pendant des années, elle a fait de la formation au sein de diverses commissions et instances indépendantistes. Ses publications peuvent être consultées sur les sites suivants: http://www.professeurs.uqam.ca/recherche/recherche=micheline+Labelle; http://Classiques.uqac/ca/contemporains/labelle_micheline/

 

Jean Sébastien Marchand

Jean Sébastien Marchand,  M.A.P., Ph.D., est titulaire d’un doctorat en administration publique à l’École nationale d’administration publique (Montréal) et d’un postdoctorat sur la performance des systèmes publics de santé sous la direction des professeurs Mylaine Breton (Université de Sherbrooke; Harvard University) et Olivier Saulpic (ESCP Europe). Il est successivement vice- président et associé du groupe de consultants en gouvernance DNH Group et chercheur fellow des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) au Centre de recherche Charles-Le Moyne-Saguenay sur les innovations en santé. Il enseigne au 2e cycle à l’École nationale d’administration publique (méthodologie de recherche et analyse de données, systèmes de santé comparés). Ses travaux portent sur les réseaux dans les systèmes de santé et la performance des organisations publiques. Il est actuellement directeur général d’un parti politique.

 

Jean-René Plante 

Jean-René Plante a été professeur d’histoire de la littérature. Il a été membre du comité de rédaction de la revue Stratégie dans les années 1970. Il a obtenu un Ph.D. de l’Université McGill en 1982 en soutenant notamment la thèse L’Échec de la littérature québécoise au dix-neuvième siècle. Il a milité au sein de son syndicat d’enseignants du cégep Montmorency dans les années 1980 et 2000 (FNEEQ-CSN). Il a organisé dans les années 1980 et 1990 la résistance à quelques réformes particulièrement malvenues du Ministère de l’Éducation du Québec. Il est membre du Conseil d’administration des IPSO depuis plusieurs années. 

 

Aïcha Van Dun

Aïcha Van Dun est professeure de littérature au Cégep de Lanaudière à L’Assomption depuis 1998 et mère de deux enfants. Elle a complété un baccalauréat en arts et une maîtrise en création littéraire à l’Université McGill sous la direction de Jean-Pierre Boucher (volet critique) et d’Yvon Rivard (volet création). Pour son mémoire intitulé : Chocs culturels et générationnels chez G. Roy ; Jamais tu ne m’avais dit, elle a reçu le « Fisrt Class Honours » (mention d’excellence). Parmi ses publications, on peut noter : Des racines et des ailes. Allégories de la forêt boréale (livre jeunesse) (2011) ; « La dernière floraison », Contre-Jour (2003) et L’Assomption, au fil de l’eau et des passions (1999). Elle a été ambassadrice de fierté du 300e anniversaire de la Ville de l’Assomption en 2017 et a reçu le Prix Réjean Olivier au Concours littéraire de Lanaudière pour Le testament (nouvelle, 1997). Sur le plan politique, elle a milité pour le Parti québécois comme présidente du territoire Lanaudière-Sud (2020-2021) ; vice-présidente de l’exécutif de L’Assomption (2019-2020) ; secrétaire de l’exécutif régional de Lanaudière (2019-2020) et pour le Bloc Québécois (campagnes de Monique Pauzé dans Repentigny, 2019 et 2021). Aïcha Van Dun a été candidate du Parti Québécois dans la circonscription de Repentigny (élections québécoises, 2022) et fait actuellement partie des principaux meneurs du Regroupement pour le cégep français, un mouvement non partisan de solidarité syndicale qui œuvre à l’extension des clauses scolaires de la Charte de la langue française au niveau collégial.